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Fanette dans tous ses états

25 mars 2007

21h40 - 24/03/07 - Baryton

Ça y est ! Je crois que je le suis. Mes réalités me le hurlent à l'unis son. Elles se sont accordées et m'ont tout avoué. Il ne s'agissait plus d'une grosse déprime. La petite dépression s'est faufilée. Insidieusement, entre  mes méninges.

La flem' de vivre. La flem' d'arrêter.

Les évidences sont parfois tellement évidentes qu'elles ne le sont plus. Imaginez une image d'un gros plan tel, qu'on n'arrive plus à concevoir sa globalité, son imposante stature. On sait juste que c'est grand.

Vous saisissez.

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25 mars 2007

21h55 - 24/03/07 - Baryton

Federico

L'instant était terriblement amusant. un bonsoir gêné. On s'est dit un petit Salut. On se fait la bise? Je crois que le 'protocole' l'oblige.
Son regard n'arrivait pas à camoufler la prospection de mon prénom. A la recherche du prénom de la jeune fille à qui je n'ai donné aucune nouvelle.
Moi je ne cherchais même pas.

25 mars 2007

22h05 - 24/03/07 - Baryton

Pensée pour celui qui n'aimait que les femmes aux yeux bleus.

25 mars 2007

22h07 - 24/03/07 - Baryton

Je déteste écrire en fin de page. Pierre n'a cessé de me demander où était mon amant. Célibataire ce soir.

25 mars 2007

22h09 - 24/03/07 - Baryton

Je voulais écrire sur plein de choses. Le shit a fait fuser mes idées. Mais elles sont restées détestablement volatiles.
Je me souviens notamment d'une description très amusante d'un gars en train de courir entre deux métros.

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25 mars 2007

22h13 - 24/03/07 - Baryton

Pour le jeune homme aux yeux bleus.

Il ne pouvait s'imaginer les regards enamorés que lui jetaient les femmes de l'assistance. Amusés, attentionnés, interpellés, admiratifs.
En se cachant derrière ses paupières il ne pouvait les voir.

25 mars 2007

22h22 - 24/03/07 - Baryton

Je suis complètement hallucinée

22 novembre 2006

En rentrant du rock

Les gens sont d'une impudeur gerbante. Ses "bébé" glaireux encrassaient tout le tram'. Pas blondasse, mais très clairement pétasse.
A eux deux ils représentaient le couple que personne ne veut être. Des individus aux paroles tellement grasses qu'elles les empêchent d'articuler correctement. D'ailleurs, ils ne parles pas, ils beuglent. Ils scandent leur merde comme preuve de leur existence.
Elle s'était enroulée dans un petit bout de tissus miteux qui recouvrait difficilement ses grosses cuisses. J'imagine que c'était fait exprès. Pour faire grimper son sex-appeal fantasmé, elle remontait sa jupe.
- Regarde les bleus que tu m'a faits !
- C'est pas moi qui  te les as faits.
- Si !
- Quand ?
- Tu sais très bien quand ! J'en ai plein d'autres sur les fesses !
Nous arrivons au coeur du sujet, leur vie sexuelle, de toute évidence perverse.

Ils ont sali mes pensées.

6 novembre 2006

Et si c'était ça la vie

Et si c'était ça la vie.

Aller à un concert toute seule. Rencontrer Amélie à l'accent chantant. Et Jonathan qui fait plus vieux que ses 23 printemps mais aux doigts tellement agiles.
Ce retrouver au Baryton et voir 3 gars qui se connaissent depuis 5 minutes improviser du jazz.

Et si c'était ça la vie.

Oublier les virgules. Être au bar boire un demi écrire être seule et heureuse. Et puis fumer une clope. Et puis une autre. Et être seule. Demander un morceau de Stan Guetz. On me répond 'Desafinado". Et croire que je suis chanteuse...
Rencontrer un gars qui joue du saxo soprano. Me faire offrir un demi par le barman. Parler société politique jazz avec Denis ("mon" saxophoniste).

Être heureuse quoi

25 septembre 2006

Dimanche 24 septembre

Après n'avoir, une fois de plus, dormi que 5 heures, j'essaye de faire passer mon mal de crane. J'ai un remède formidable contre les cuites à la mauvaise bière. Pas de doliprane ou de mixture étrange. Mais sortir, prendre l'air, s'acheter un bon pain au chocolat et avoir légèrement froid (chose aisée à Lyon).
Je quitte donc l'appartement de Camille et me confonds en excuse pour l'avoir abandonnée plus d'une heure la veille.

Une fois dehors, ma cure commence.
Pour l'une des premières fois, je profite pleinement de la ville. Je crois même que je commence à l'apprécier. Le seul truc qui m'ennuie réside dans la taille des immeubles. Avec un étage en moins ils auraient étaient parfaits. Deux gamines s'amusent à leur fenêtre. Elles font des bulles avec du savon liquide. Je cours après l'une d'entre elles pour la prendre au creux de ma paume. Une fraction de seconde et elle éclate. Peu importe, l'instant était joli.

J'arrive sur ce qui doit être une avenue importante. Je réussis à trouver une sorte de boulangerie. Je prends donc mon pain en chocolat, ainsi qu'un thé peu fameux, pour la somme modique de 2,50€.

En repartant, je me rend compte que je croise de plus en plus de monde qui de toute vraisemblance revient du marché. Tout à coup, une envie irrépressible m'envahit. Il me faut des cerises. Chose difficile pour un mois de septembre... Finalement je me contente d'une grappe de raisin.

Je croise une gamine en poussette avec son père. Elle dit que je suis jolie. Il me regarde et répond qu'elle a raison.

Ma promenade curative me mène à la Basilique de Fourvière où j'écris ces quelques mots. Je ne pensais pas qu'il y aurait autant de touristes. Un marginal est venu me voir. Je lui ai dit que j'étais mariée, "dommage, vous êtes belle".
Je bois tranquillement mon thé. Oui, j'ai omis de dire que je suis repassée chez moi. Je ne peux me résoudre à manger du raisin sans l'avoir préalablement rincé. Ma vie n'est plus la même depuis que j'ai entendu parler de l'asticot solitaire. Quoiqu'il en soit, j'en ai profité pour remplir mon thermos de thé vert.

J'entends une fanfare. J'imagine qu'elle est quelque part dans le Vieux Lyon. Je vais emprunter les jardins pour essayer de la retrouver.

Je passe une excellente matinée.

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