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Fanette dans tous ses états
25 septembre 2006

Dimanche 24 septembre

Après n'avoir, une fois de plus, dormi que 5 heures, j'essaye de faire passer mon mal de crane. J'ai un remède formidable contre les cuites à la mauvaise bière. Pas de doliprane ou de mixture étrange. Mais sortir, prendre l'air, s'acheter un bon pain au chocolat et avoir légèrement froid (chose aisée à Lyon).
Je quitte donc l'appartement de Camille et me confonds en excuse pour l'avoir abandonnée plus d'une heure la veille.

Une fois dehors, ma cure commence.
Pour l'une des premières fois, je profite pleinement de la ville. Je crois même que je commence à l'apprécier. Le seul truc qui m'ennuie réside dans la taille des immeubles. Avec un étage en moins ils auraient étaient parfaits. Deux gamines s'amusent à leur fenêtre. Elles font des bulles avec du savon liquide. Je cours après l'une d'entre elles pour la prendre au creux de ma paume. Une fraction de seconde et elle éclate. Peu importe, l'instant était joli.

J'arrive sur ce qui doit être une avenue importante. Je réussis à trouver une sorte de boulangerie. Je prends donc mon pain en chocolat, ainsi qu'un thé peu fameux, pour la somme modique de 2,50€.

En repartant, je me rend compte que je croise de plus en plus de monde qui de toute vraisemblance revient du marché. Tout à coup, une envie irrépressible m'envahit. Il me faut des cerises. Chose difficile pour un mois de septembre... Finalement je me contente d'une grappe de raisin.

Je croise une gamine en poussette avec son père. Elle dit que je suis jolie. Il me regarde et répond qu'elle a raison.

Ma promenade curative me mène à la Basilique de Fourvière où j'écris ces quelques mots. Je ne pensais pas qu'il y aurait autant de touristes. Un marginal est venu me voir. Je lui ai dit que j'étais mariée, "dommage, vous êtes belle".
Je bois tranquillement mon thé. Oui, j'ai omis de dire que je suis repassée chez moi. Je ne peux me résoudre à manger du raisin sans l'avoir préalablement rincé. Ma vie n'est plus la même depuis que j'ai entendu parler de l'asticot solitaire. Quoiqu'il en soit, j'en ai profité pour remplir mon thermos de thé vert.

J'entends une fanfare. J'imagine qu'elle est quelque part dans le Vieux Lyon. Je vais emprunter les jardins pour essayer de la retrouver.

Je passe une excellente matinée.

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Commentaires
S
C'est en regardant mes liens que je me suis aperçue que ton blog en faisait parti! du coup je suis venue faire un petit tour et j'adore ce texte la car il parle des petits plaisirs de la vie de tous les jours(j'ai remué ciel et terre pour trouver des abricots il y a deux semaines, j'en ai trouvé...en boite de conserve!)<br /> et c'est vrai que tu es jolie!<br /> biz
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